À l’initiative de l’École des droits humains et de la terre, 94 lycéens de trois établissements toulousains (Saint-Sernin, Bellevue et Déodat de Séverac) ont planché jeudi 14 et vendredi 15 décembre, à l’Espace diversités laïcité, sur le thème « Quelles solutions durables pour répondre au défi des migrations environnementales. »
Il s’agissait d’une simulation de l’Assemblée générale des nations unies où siégeaient pour l’occasion vingt-deux États présents et quatre organes consultatifs (institutionnel, diplomatique, ONG et association d’accompagnement de réfugiés). Cette immersion dans l’instance internationale était orchestrée par l’École des droits humains & de la terre (EDDHT) autour de son jeu de rôle grandeur nature – Simul’Onu – pour comprendre les enjeux de la diplomatie et « défendre et promouvoir l’ensemble des droits qui concourent à notre humanité », dixit son fondateur, François Cantier.
Pour Isabelle Cevenes, représentante du Centre académique pour la scolarisation des nouveaux arrivants et des enfants (Casnav Académie de Toulouse), cette simulation répond parfaitement à « la promesse républicaine d’une école émancipatrice et résonne avec la Cop28 ».
« La ville de Toulouse souhaite que les futurs citoyens toulousains, et plus largement français, soient actifs dans leur prise de conscience et dans leur mobilisation face à ces enjeux. Les impacts du changement climatique sont multiples, et ne concernent pas que la nature, mais la société dans son ensemble », a rappelé en ouverture de l’assemblée générale la conseillère municipale en charge de la lutte contre les discriminations, Fella Allal.
Ce temps fort fut aussi l’occasion de célébrer les 75 ans de la Déclaration universelle des droits de l’homme à l’heure où les droits humains sont et restent bafoués dans différents endroits de la planète. « Cette charte de l’humanité n’est pas seulement la production d’une partie du monde, a rappelé maître Cantier. C’est un document de droits universels accepté par tout le monde. »