Titre Ier : Principes. 

 

Article 1

La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public.

 

Article 2 

La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l'État, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l'exercice des cultes. (…)

 

La loi de Séparation des Églises et de l’État est une loi de concorde sociale et non pas une loi de police des consciences. Elle est l’une des grandes lois de liberté principalement adoptées sous la IIIe République, permettant à chacun de vivre sa spiritualité philosophique ou religieuse comme il l’entend, l’État étant areligieux et non pas antireligieux, la seule limite étant posée par le nécessaire respect de l’ordre public. Afin de démêler le vrai du faux, de tenter d’avoir une approche rationnelle, de ne pas céder aux nouveaux chiens de garde qui instrumentalisent la laïcité à des fins partisanes, encourageant le communautarisme et la division de la société, la Libre Pensée de la Haute-Garonne organise une conférence avec quatre intervenants qui exposeront leur point de vue :

 

• David Gozlan, Secrétaire général de la Fédération Nationale de la Libre Pensée

• Le Dr Ata Al Sahwi, président honoraire de l’Association laïque du Croissant Fertile

• Le Président du Croissant Fertile

• M° Pascal Nakache, Président honoraire de la Ligue des Droits de l’Homme (section de Toulouse)

 

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