Rencontre avec
Dans son métier de psychologue clinicien,
Comment réagir ? « J'ai pris connaissance sur le net d'une association à Montpellier qui proposait un hébergement temporaire et un accompagnement psychologique et social aux jeunes victimes d'homophobie : Le Refuge. Par la suite, je suis allé rencontrer leurs responsables. »
S'en suit « un travail énorme » d'un an pour aboutir à« l'officialisation » de la délégation régionale Midi-Pyrénées du Refuge. « Pour l'instant, nous sommes une dizaine de membres actifs. Ce que nous prévoyons rapidement, c'est d'accueillir et de suivre trois-quatre jeunes sur des périodes de un à six mois. Et, en attendant d'avoir nos propres logements, nous collaborons avec Cepière accueil qui gère les hébergements d'urgence. »
La prise en charge du jeune repose sur un contrat : « celui-ci doit accepter le suivi par un psychologue, durant trois-quatre heures par semaine, et un accompagnement par une conseillère en économie sociale et familiale. » Objectifs : établir un état des lieux de la personne sur les plans de la santé, du travail ou de la formation, du transport, du logement et « des nécessités de la vie quotidienne, comme la nourriture ou les vêtements ».
« Seule association LGBT d'utilité publique autorisée à l'hébergement d'urgence », l'antenne toulousaine souhaite plus que jamais monter dans l'avenir son propre foyer d'accueil. « Comme une maison pour eux afin qu'ils retrouvent des repères. » À défaut d'amour de leurs parents…