Association pour le soin queer et féministe (ASQF)

 « Restaurer par le collectif »


« Redonner confiance, donner des outils contre l’isolement, autonomisation, réapprendre l’échange… » Dans le groupe thérapeutique pour la dizaine de participants, de 20 à 50 ans, qu’animent Yoram Kyn Krakowski et Sophie Pires, psychologues au sein de l’Association pour le soin queer et féministe (ASQF), ont agi contre la solitude et les discriminations.

« Le groupe sert à recréer du lien social entre eux, ajoute Sylvie Dalnoky, l’une de leur collègue, mais il permet aussi aux participants de mettre en application ces compétences sociales dans leurs interactions à l’extérieur du groupe ». C’est d’autant plus vital pour ces professionnel(le)s, engagé(e)s dans l’accès aux soins et à la santé des personnes minorisées ayant vécu des violences sexuelles et/ou de genre. 

Désireuse d’étendre le champ de ses actions, l’association recherche des subventions pour lancer « des groupes spécifiques sur les violences conjugales, avec la prise en compte des enjeux queer, et sur les violences sexuelles dans l’enfance ». Car personne ne peut ignorer que la violence peut redoubler à l’encontre des personnes trans dans l’espace public. D’où l’importance de « pouvoir agir » contre les souffrances endurées.