Collectif Offense

« Ce qu’il reste – anatomie de la mémoire »


Placer sous les feux de la rampe l’invisibilité des personnes âgées LGBT. Ou comment collecter leurs mémoires afin de les inscrire dans « un processus de transmission », comme le dit Magali Lévêque. « Défendre la micro-histoire comme mémoire à part entière dans la mémoire collective, c’est le cœur de notre projet », poursuit l’une des membres du Collectif offense, une compagnie d’art vivant pluridisciplinaire qui porte ledit projet : « Ce qu’il reste – anatomie de la mémoire ».
Ils sont deux artistes embarqués dans cette aventure. Auprès de « 10 à 15 personnes », ils les invitent « librement » à choisir leur mode d’expression. « Écrire un texte, un collage, une peinture, une recette de cuisine, un dessin… L’idée, c’est de rompre l’isolement, combattre l’exclusion et faire en sorte qu’elles laissent une trace. »
Cette récolte de la mémoire a une histoire. Elle s’inscrit dans le grand projet du Collectif : « Anatomie du départ ». « C’est un projet sur les départs sans retour. » Et ainsi poser un rayon de lumière mémoriel…