Un espace pour dire Stop aux violences faites aux femmes 

Le Carrefour-rencontre pour informer et dire Stop aux violences faites aux femmes s’est tenu vendredi 25 novembre, square Charles-de-Gaulle.


Sourire aux lèvres, Magali se dit « satisfaite » d’avoir rencontré « des militantes engagées contre ce fléau ». À l’instar de nombreuses personnes, elle a bravé la météo capricieuse de ce dernier vendredi de novembre pour se glisser sous le barnum où institutionnels et associatifs informent et sensibilisent aux violences faites aux femmes.


Ce carrefour-rencontre, porté par la Mission égalité diversités de la ville, c’est la partie visible du réseau des soixante-dix acteurs mobilisés tout au long de l’année. Comme Carole Prestat et Sophie Baudou, de l’Association pour l’initiative autonome des femmes (Apiaf), venues rappeler que « 1200 femmes chaque année poussent la porte de la permanence d’accueil pour évoquer ce qu’elles subissent ».
« Ce qui a changé, c’est la libération de la parole. Mais les violences physiques ou psychologiques ne retombent pas pour autant, et ce quels que soient les milieux sociaux, déplorent les deux militantes. Ce qu’il faut améliorer, c’est l’accueil d’urgence et sans condition. »


Tout en précisant que la ville, via le CCAS, finance les « quinze premiers jours d’hôtel » pour une femme en danger, Julie Escudier, conseillère municipale déléguée à l’Égalité femmes-hommes rappelle l’engagement de la mairie : « Même si ce n’est pas une compétence dédiée au départ, la ville se devait d’agir. Par notre action volontariste, nous avons entraîné les autres communes de la métropole dans cette direction. C’est l’impulsion collective qui fait bouger les choses. »


Un exemple de ce volontarisme parmi d'autres ? « Aujourd’hui, dans les villes, les agentes et agents en poste d’accueil ou en contact régulier avec le public sont formés à repérer les violences et à écouter la parole des victimes pour mieux les orienter. »

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