Latoricaine

« Le ventre de la danse, une histoire de la danse orientale »


Déconstruire. Ou plutôt en finir avec le folklore occidentalisé à souhait. Et ce pour « redonner la fierté » à cette danse orientale trop prisonnière d’une image de « la femme arabe lascive et disponible », comme le réfute avec force Caroline Achouri, présidente de Latoricaine, l’association qui porte le projet de la compagnie « Al raqs » (la danse en arabe égyptien), « Le ventre de la danse, une histoire de la danse orientale ».
Le temps d’un spectacle, d’une conférence et d’ateliers « mixtes » mariant la danse et les percussions destinés aux 13-15 ans, Caroline rappelle – nous apprend même – comment les danseuses orientales font de leur art « une arme contre le patriarcat ».
En se réappropriant l’histoire dans une démarche scientifique et non plus romantique, Latoricaine permet à tout un chacun de mieux s’approprier une culture comme force émancipatrice.